Fiche Pays – Palestine

1. Introduction

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Les Territoires Palestiniens se composent de la manière suivante :

  • La Cisjordanie

Cette région enclavée au centre-est de l’Etat d’Israël a tout d’abord pour pays frontalier Israël au Nord, Ouest et Sud. A l’Est la frontière est marquée par le fleuve : le Jourdain et la mer Morte, elle délimite la région de la Jordanie.

Ce premier territoire comprend également la partie Est de Jérusalem.
La superficie est de 5,655 km² pour plus de 3 millions d’habitants.

  • Bande de Gaza

Ce territoire quant à lui, se situe au Sud-ouest du territoire israélien et est marqué par des frontières avec Israël au Nord et à l’Est ; l’Egypte au Sud et la mer Méditerranée à l’Ouest.

Ce territoire, de 45 km de long pour 8 km de large, communément référencé comme « bande de Gaza » comprend une population de 1,94 millions d’habitants pour une superficie totale de 365 km² et une densité de 4 429 habitants par km², environs dix fois supérieure à la densité en Cisjordanie.

La bande de Gaza est soumis à un blocus de la part d’Israël et l’Egypte depuis 2007. Depuis quelques années, le blocus a été allégé mais est toujours en place.

Au total se sont près de 4.7 millions de palestiniens qui vivent dans un territoire marqué par sa dichotomie auquel se rajoute 500 000 colons  israéliens qui habitent à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Au fil d’une histoire conflictuelle régionale, la diaspora palestinienne s’est  divisée et se chiffre à 12 millions de personnes, les 7.31 millions de palestiniens vivant hors des Territoires Palestiniens s’étant soit réfugiés en Jordanie, Syrie et Liban, soit vivants en Israël ou bien s’étant installés aux Etats-Unis.

Le nom officiel, dans l’attente de la création d’un Etat en vertu des accords d’Olso en 1993, est Territoires Palestiniens (TP) dont le régime est une République avec pour président de l’Autorité Palestinienne (AP) Mahmoud Abbas.

La capitale revendiquée par l’AP est Jérusalem-Est comme capitale du futur Etat alors que les ministères sont installés à Ramallah. Dans le cadre d’un accord de paix juste et durable, la France considère que Jérusalem devrait être la capitale des Etats Palestinien et Israélien.

Le Drapeau des TP est composé des couleurs panarabes, à savoir un triangle rouge sur la gauche prolongé de trois bandes horizontales. Une noire représentant pour les palestiniens la Nabka, une blanche pour la pureté du cœur et le courage de ce peuple et une autre de couleur verte pour la terre de Palestine. Le triangle rouge quant à lui rappelle le sang des martyrs.

La monnaie officielle est le nouveau shekel israélien (ILS), 1 ILS étant égal à 0,24€ ou $0,28.

Toutefois, certaines transactions en Cisjordanie s’effectuent avec le dinar jordanien tandis que la livre égyptienne est utilisée dans la bande de Gaza.

La langue officielle et courante est l’arabe et la religion majoritaire est l’Islam.

La croissance démographique est de 3% par an et le taux d’alphabétisation de la société est de 95.3%. L’indice de développement humain est de 0.684 et est classé au 120me rang mondial.

2. Évaluation du risque politique

  • La stabilité du gouvernement et des institutions

Emblématique Président de l’AP, Yasser Arafat et plus particulièrement son décès en 2004 ont profondément marqué un tournant dans la stabilité politique des Territoires.

En 2005, Mahmoud Abbas, du parti politique Fatah est élu à la tête de l’AP. C’est alors qu’une transition politique s’opère avec la victoire des élections législatives en 2006, de l’opposition: le Hamas. Lorsqu’Ismaël Haniyeh prend la tête du gouvernement, une période de cohabitation s’installe. La communauté internationale voit alors se profiler le début d’une relation conflictuelle, entre le chef du gouvernement et le Président marquée par des coups de violences entre les militants des deux partis, et décide ainsi de geler les aides financières à l’AP.

En février 2007, les accords de la Mecque entre le Fatah et le Hamas permettent de calmer les tensions politiques, les violences entre les partisans ainsi que le rétablissement des aides de la communauté internationale. Ces accords amènent à la création d’un gouvernement qualifié d’union nationale. Cependant en juin de cette même année, le Hamas, par un coup d’état, prend le contrôle de la Bande de Gaza. Ce coup de force marque ainsi la scission politique des TP avec le Fatah administrant la Cisjordanie et le Hamas Gaza. Les tensions politiques et sociales s’amplifient pour atteindre leur paroxysme. Quelques jours plus tard, Mahmoud Abbas décide de dissoudre le gouvernement d’union nationale pour la mise en place d’un gouvernement d’urgence, soutenu par la communauté internationale mais non reconnu par la Hamas, dont Salam Fayyad, partisan du Third Way, prend la tête. La cohabitation n’est plus à l’ordre du jour.

En 2013 un  nouveau gouvernement dirigé par Rami Hamdallah prend forme, ainsi le Fatah conforte sa reprise en main de la Cisjordanie. Malgré les accords du Caire de cette même année entre le Fatah et le Hamas qui prévoyait la création nouvelle d’un gouvernement d’union nationale l’AP demeure en scission et toute réconciliation reste pour l’heure dans l’impasse.

Jusqu’en 2017, l’AP reste fragile dans sa politique intérieure avec le conflit entre les deux principaux partis politiques. La dichotomie entre Gaza, dirigé par le Hamas et la Cisjordanie par le Fatah entraine également la formation de deux régions palestiniennes administrées toutes deux par des institutions qui leur sont propres.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) ne reconnait comme seul représentant du peuple palestinien l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), organisation qui est la seule à être reconnu comme partenaire diplomatique palestinien pour les résolutions de négociations du conflit israélo-palestinien.

Alors que le Fatah et le Hamas aspirent tout deux à la création d’un Etat palestinien, ils divergent cependant quant à la réalisation de celui-ci. Ce conflit impose la séparation d’un peuple qui indéniablement cherche à se retrouver autour d’une union nationale.

Néanmoins, le Fatah et son rival islamiste Hamas se sont mis d’accord le 12 octobre 2017 au Caire pour transférer les pouvoirs de la bande de Gaza (contrôlée par le Hamas) à l’Autorité palestinienne. Cet accord de réconciliation est censé mettre fin à une décennie de  profondes divisions entre l’AP et son rival terroriste Hamas.

  • Les conflits internes

Hamas: ou « zèle ». Renvoie au Mouvement de la résistance islamique crée en 1988 dans la bande de Gaza. Cette émanation des Frères musulmans investit dans le social (construction de mosquées, cliniques, écoles, salle de sport, etc.) C’est aujourd’hui le parti  politique concurrent  du Fatah.

Après le coup de force de 2007, la Hamas administre Gaza et est parfois considéré comme un groupe terroriste.

Le Hamas prône la destruction de l’Etat d’Israël et la considère comme une « inéluctabilité coranique ». Sa lutte contre le sionisme et son désir de reconquérir les territoires occupés par Israël en font un mouvement nationaliste plus que religieux.

Fatah: groupe politique palestinien créé en 1959 par Yasser Arafat, majoritaire au sein de l’OLP et de l’AP. Il administre la région de la Cisjordanie et propose l’instauration d’un Etat Palestinien fragmenté entre cette même région et Gaza.

Les divergences politiques entre les deux partis en ce qui concerne la résolution du conflit israélo-palestinien ont amené la fragmentation territoriale l’AP. Le Hamas qui conteste l’autorité du Fatah et de ce fait celle de l’OLP ne reconnait ni le contenu, ni les fondements du processus de paix entamé par l’AP. Principal acteur de la première Intifada, la Hamas, s’est efforcé de contrecarrer les accords d’Oslo en menant une série d’attentats en Israël.

La branche armée du Hamas représente une menace pour le Fatah mais aussi pour la sécurité intérieure. Les deux principaux partis politiques se sont lancés dans une guerre fratricide où les bases de la politique exercée sont des opérations armées contre les deux camps se résumant par des attaques incessantes et la détention de prisonniers politiques.

Le processus  de réconciliation entre ces deux camps devrait apporter un peu de stabilité à la population palestinienne qui a été la principale victime de cette rivalité.

  • Les conflits externes et pays voisins entrainant un risque potentiel

Le conflit qui caractérise la situation régionale depuis 1948 entre Israël et les TP est le conflit israélo-palestinien. A ce jour, ce conflit n’a toujours pas été résolu malgré plusieurs tentatives de négociation menée par la communauté internationale.

Par ailleurs, un autre événement majeur dans le conflit israélo-palestinien est l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump qui a fait du règlement du conflit un objectif majeur de sa politique étrangère.

  • Les conditions socio-économiques

Les conditions socio-économiques dans les Territoires Palestiniens sont considérés comme alarmantes par la communauté internationale du fait du blocus économique sur Gaza, des barrières de mobilité pour les palestiniens et les biens et de la baisse des dons internationaux.

L’économie palestinienne est asphyxiée par les restrictions induites par l’occupation israélienne. Cette présence israélienne étouffe le secteur agricole et industriel et affaibli la compétitivité intérieure et extérieure de l’économie palestinienne.

Alors que les accords mis en place suite à la Conférence de Paris fin 2007 avaient permis une reprise de la croissance économique, les récents conflits ayant menés à l’opération « Bordure protectrice » en 2014 ont induit une forte diminution de la croissance. Néanmoins, la croissance est repartie à la hausse en 2015 et 2016.

La population fait face à une sévère pauvreté et plus particulièrement à une insécurité alimentaire qui affecte deux palestiniens sur trois en Gaza avec et un ratio de un sur quatre en Cisjordanie. Depuis plusieurs années les secteurs de l’agriculture et de la pêche sont en chute libre alors qu’ils permettraient de créer des emplois et d’assurer à l’alimentation de la population. A Gaza, des pénuries d’électricité mettent en danger les infrastructures sanitaires et empêchent tout développement.

L’économie palestinienne est fortement dépendante de l’aide internationale. Or, l’aide des donateurs s’est contractée de 38% entre 2014 et 2016. En raison de l’occupation, ces aides servent surtout à limiter les dégâts au détriment et non pas au développement de la Palestine.

De même, l’économie palestinienne commerce quasiment exclusivement avec Israël  (83% des exportations et 58% de ses importations). Elle se retrouve donc en situation de dépendance vis-à-vis de son encombrant voisin.

Le taux de pauvreté est de 18% en Cisjordanie pour atteindre 38% à Gaza en 2012.

En 2016, le chômage touchait près de 27% de la population, notamment chez les jeunes (15 à 29 ans) dans Gaza où leur taux de chômage  avoisine 56%. En outre, ces taux sont largement sous estimé puisqu’une grande partie de la population a quitté le marché du travail et que les travailleurs palestiniens sont nombreux à chercher du travail en Israël et dans les colonies malgré des conditions d’emploi dangereuses et discriminatoires.

  • Corruption

La corruption et les détournements d’argent des finances publiques ont pendant longtemps été mise au jour par les protagonistes en présence tel qu’Israël, les Etats-Unis, les Palestiniens et les Européens alors que Yasser Arafat avait la main mise sur l’AP et l’OLP.

Cependant cette corruption n’est considérée comme présente que dans la rhétorique politique et non dans les rouages de l’administration palestinienne.

Il n’est nul doute que le gouvernement de Yasser Arafat ait détourné de l’argent pour enrichir des comptes à son nom et à celui-ci de ses ministres à partir de différentes sources financières. Néanmoins, la communauté internationale à mis en place des systèmes de contrôle efficace afin de prévenir de telles pratiques en ce qui concerne la générosité de l’aide mondiale.

Depuis quelques années le gouvernement palestinien mène des enquêtes afin de lutter contre ce fléau et juger les personnes responsables. Ainsi une enquête a révélé un manque de 700 millions de dollars pour l’AP. Depuis que Mahmoud Abbas est au pouvoir, il s’est efforcé de lutter contre la corruption et a entrepris un vaste programme de réformes des institutions palestiniennes pour assurer une certaine transparence.

La corruption est jugée faible, notamment si l’on compare à certains de ses voisins du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, bien que le favoritisme soit prévalent.

  • Les conditions de sécurité liées à la criminalité et au terrorisme

Les TP ne se présentent à aucune menace terroriste concrète. Toutefois, ils doivent faire face aux conséquences d’un terrorisme avéré employé afin de frapper les opinions publiques internationales et de lutter contre l’occupant.

Par des actions terroristes, qui ont varié à travers les années : comme les détournements d’avions dans les années 70 aux attentats-suicides d’aujourd’hui, les palestiniens et notamment les groupes politiques comme le Hamas, le Fatah où encore le Jihad islamique s’emploient à y recourir soit par vengeance des attaques israéliennes, soit par opposition à l’OLP et au processus de paix.

En menant de telles actions, dénuées de tout sens politique dans la mesure où elles gèlent un processus de paix incertain, les TP se soumettent au risque de représailles des israéliens qui s’emploient à des répressions tout aussi sanglantes. La population civile palestinienne se situant en première position.

3. Évaluation des risques économiques et financiers

Quelques statistiques :

– PIB par habitant (en 2017): $ 2 892

– Taux de croissance du PIB (en 2016): +4.1%  [+3.4% pour la Cisjordanie et +7.3% pour la bande de Gaza]

– Taux d’inflation annuel (en 2016) : (0.2%)

– Solde budgétaire (% du PIB en 2015): (11.4)

– Dette externe (% PIB en 2016): +7.5%

– Balance commerciale (en milliards de dollars en 2016): ($4.13)

– Le taux de change est relativement stable, oscillant entre 3.5 ILS et 4ILS pour un dollar.

La situation économique des TP est relativement fragile. Le chômage est élevé, en particulier chez les jeunes. Les tensions sur le territoire ne favorisent pas le climat des affaires.

Gaza a une croissance plus élevée que la Cisjordanie, cependant la situation reflète un niveau de rattrapage, la bande n’a toujours pas retrouvé son niveau de développement des années 90.

En dépit d’efforts de consolidation budgétaire depuis près de 10 ans maintenant et une diminution de son déficit, la situation financière de l’AP est alarmante. La baisse continue de l’aide internationale depuis 2015 ainsi que les restrictions de circulation en Cisjordanie et le blocus de la bande de Gaza affaiblissent l’économie des TP.

Ces problèmes pourraient être en partie levés en cas de réelles avancées dans le processus de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, ce qui pourrait sur le long terme permettre le développement d’une économie palestinienne viable.

4. Évaluation des risques géographiques et environnementaux

La topographie des TP se caractérise par le littoral de la mer Méditerranée dans la bande de Gaza et la présence de relief de collines en Cisjordanie qui recueillent les pluies hivernales. A l’Est de cette même région, la vallée du Jourdain s’étend pour marquer des paysages plus désertiques.

Les risques naturels de la région se résument à des tempêtes de sable et des périodes de sécheresses. Les TP sont sujets à des risques de tremblements de terre importants dans la mesure où ils se situent sur la faille géologique nommée faille du Levant.

A ces risques régionaux, viennent s’ajouter les risques anthropiques liés à la pollution des nappes phréatiques alors que dans la région l’eau douce représente un enjeu stratégique de grande importance.

5. Évaluation du Hard power

L’Autorité possède un pouvoir militaire réel nul dans le sens où l’Etat de Palestine n’a pas d’armée dite officielle. Les forces miliaires sont assimilées aux groupes armés qui sont en conflits direct avec Israël tel que les branches militaires des partis politiques du Hamas et du Fatah. Ceux-ci sont à l’origine de multiples attentats contre Israël pour protester contre son colonialisme et ses répressions. Ils sont notamment une source du gel des négociations entre les deux gouvernements.

Le pouvoir économique des TP est également faible. Les Territoires n’ont pas de réels leviers économiques qui pourraient leur donner un poids économique suffisant pour améliorer les conditions de vie de la population.

A l’échelle des institutions internationales, l’Autorité n’aura pas d’autres légitimités politiques que celles de représenter le peuple palestinien et d’être l’interlocuteur diplomatique des négociations tant que le conflit ne sera pas résolu. Mahmoud Abbas avait soumis un dossier de candidature de l’Etat Palestinien pour intégrer l’ONU en 2011, cependant en 2012, l’ONU n’accepte les Territoires qu’avec un statut d’observateur. En 2011, les Territoires adhèrent à l’UNESCO. La Palestine est devenue le 1er avril 2015 membre de la Cour pénale internationale.

6. Évaluation du Soft power 

Il est difficile de déterminer le soft-power des TP au sens même des termes d’influences culturelles étant donné que l’Etat Palestinien n’est toujours pas reconnu des autorités internationales et que ce peuple cherche depuis plus d’un siècle à recouvrer à son autodétermination.

Cependant, il est intéressant de souligner un autre mode de protestations palestiniennes à l’égard d’Israël que les attentats où les conflits armées. En effet, celui-ci est une stratégie de résistance non violente axée autour de l’idée de ténacité. Les palestiniens la déploient au quotidien contre l’occupation israélienne afin de mener une vie « normale ». C’est le soumoud. Cette persévérance de vie pour une population qui vie dans un contexte d’occupation militaire et qui continue d’aller travailler jour après jour, de construire une famille ou de recevoir des amis, relève d’actes de résistances ordinaires.

Le soumoud est né dans les années 70 mais est remis en question par la génération des années 90 qui reproche à leurs parents d’avoir contribué à normaliser l’oppression. Cette génération propose à l’instar une stratégie de résistance plus active, toujours non violente, qui consiste à des mesures de désobéissance civile et la mise en place d’institutions sociales, économiques et culturelles telles que des comités locaux par quartiers et secteurs d’activités (agriculture, santé, éducation, justice). L’objectif étant d’instaurer une autogestion et une autosuffisance de ce peuple et de fournir une alternative aux institutions des colons. Le mouvement amène aussi les palestiniens à boycotter les taxes et les impôts israéliens. Il se caractérise aussi par des arrêts de travail généralisés et de manifestations de masse organisés sit in.

Ces initiatives sont encouragées par l’AP et l’OLP qui dans le même temps re-envisage l’établissement d’un dialogue durable pour résoudre le conflit. En 1988, la déclaration d’indépendance de l’Etat Palestinien condamne explicitement « la menace de l’usage de la force, de la violence et du terrorisme ».

En revanche ces intentions n’ont pas été accompagnées par tous. En effet, parallèlement à ces mouvements les groupes armées et politiques ont continué de protester contre Israël par vengeance à coups d’attentats-suicides.

7. Conclusion générale

Cette analyse du risque pays des Territoires Palestiniens nous montre que la situation et le sort du peuple palestinien sont marqués par une volonté d’autodétermination qui s’inscrit dans l’histoire régionale depuis le XXème associée à la complexité d’un conflit qui ne fait que s’étoffer à mesure que le temps s’écoule.

Les Territoires Palestiniens et plus particulièrement la population civile vie dans une réalité de tumultes constants entre les conflits internes, les assauts d’Israël et ses multiples restrictions. La pauvreté et l’instabilité politique se résume alors à une insécurité probante qui intensifie le défi palestinien.

Les acteurs internationaux restent attentifs à ce conflit et apportent leurs aides financières sans pour autant prendre de risques par des actions jamais assez trop prudentes qui peuvent s’apparenter à de l’impuissance.

Les Territoires Palestiniens sont meurtris par la force de la position d’Israël sur les plans géographiques, économiques, politiques, militaires et sociaux. Cette instabilité durable qui en découle peut être considérée par Israël comme un moyen d’assoir sa position étatique et particulièrement ses frontières actuelles.

En dépit d’une vie en harmonie entre israéliens et palestiniens dans deux Etats distincts, l’AP peine à s’imposer au niveau régional et mondial pour faire de l’Etat de Palestine non pas une combinaison utopique de mots mais bien une réalité Historique.

Aujourd’hui, la Palestine est engagée dans un processus de réconciliation. L’accord conclu fin 2017 entre le Fatah du président de l’AP (M. Abbas) et le Hamas suscite de nombreux espoirs puisque les problèmes que rencontrent les palestiniens découlent en grande partie de cette division. Néanmoins à l’heure actuelle de nombreuses questions restent en suspens et les bouleversements géopolitiques au Moyen-Orient impactent et complexifient le rapprochement entre les deux groupes rivaux.

SWOT

Forces

Faiblesses

·       Organisation de Libération de la Palestine

·       Soumoud

·       Supports et aides de la communauté internationale

·       Négociation entre le Hamas et le Fatah

·       Population bien éduquée

·       Conflit politique entre le Hamas et le Fatah

·       Scission des Territoires Palestiniens

·       Conditions de vie déplorables dans l’enclave de Gaza

·       Insécurité alimentaire, chômage et pauvreté de la population

·       Mauvais climat des affaires

·       Dépendance économique et financière à l’égard de l’aide internationale et d’Israël

Opportunités

Menaces

·       Résolution diplomatique du conflit israélo-palestinien

·       Statut d’observateur aux Nations Unies

·       L’isolement du Qatar affaibli le Hamas

·       Soutien actif de l’Egypte dans le processus de réconciliation

·       Conflit israélo-palestiniens

·       Colonisation d’Israël

·       Blocus exercé par Israël sur Gaza

·       Restrictions commerciales sur la Cisjordanie

·       Rapprochement entre l’Arabie Saoudite et Israël

·       Dégradation des liens avec les États-Unis

 8. Références

 Les Palestiniens – Aude Signoles – Editions Le Cavalier Bleu

Les Palestiniens Un Siècle d’Histoire – Nadine Picaudou – Editions Complexe

Le Hamas après le coup d’Etat de Gaza – Michel Sakkar – Editions Confluences Méditerranée –2008 – p. 147-154

Rapport sur l’assistance de la CNUCED au peuple palestinien : évolution de l’économie du territoire palestinien occupé – Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement – 2013

Rapport sur le développement humain 2013 – Programme des Nations Unies pour le développement

Site du Ministère des Affaires Étrangères français www.diplomatie.gouv.fr

Site de l’Organisation Nations Unies http://www.un.org

Site de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement http://www.unctad.org

Site du Fond Monétaire International http://www.imf.org

Site Arte – Le dessous des cartes http://ddc.arte.tv/nos-cartes/cartographie-2-0

Site du Consulat Général de France à Jérusalem  https://jerusalem.consulfrance.org/

Site de  la Direction générale du Trésor   https://www.tresor.economie.gouv.fr

Site du journal Le Figaro http://www.lefigaro.fr

Site du journal Le Monde Diplomatique http://www.monde-diplomatique.fr

Site du journal Le Monde http://www.lemonde.fr/proche-orient

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