La République de Singapour

République de Singapour

Présentation générale de la République de Singapour et de son histoire

La République de Singapour est un micro-État situé en Asie du Sud-Est, à l’extrême Sud de la Malaisie. Il s’agit de l’un des plus petits états au monde, qualifié de cité-État. En effet, cet espace géographie est contrôlé par la ville de Singapour qui possède l’ensemble des pouvoirs d’un État, et qui est reconnue comme tel dans le monde. Singapour est délimité par 193 kilomètres de côtes, et représente un point de passage stratégique grâce au détroit de Johor, séparant la péninsule Malaise et Singapour, au détroit de Singapour, qui relie la mer de chine méridionale à l’océan indien et grâce au détroit de Malacca, principale route d’approvisionnement en pétrole du Japon et de la Chine.  Pulau Ujong est l’île principale de Singapour, qui est constitué d’une multitude d’autres petites îles.

Singapour est officiellement devenue une colonie de l’Empire Britannique en 1867. Durant cette période, la main d’œuvre afflue de toute la région et l’immigration est forte. De nombreux indiens et chinois viennent ainsi s’installer pour développer le commerce aux XIXème et XXème siècles.

En 1942, durant la seconde guerre mondiale, les japonais envahissent Singapour. On dénombrera de nombreux morts, il s’agira des « années les plus sombres de l’histoire de Singapour ». L’empire britannique récupéra l’archipel en 1945 mais aura cependant lourdement entaché sa légitimité.

En 1959, les britanniques dotent Singapour d’une constitution et Lee Kuan Yew est élu premier ministre. L’ancien archipel britannique deviendra une république indépendante de la Malaisie en 1965.

Merlion, la mascotte officielle de Singapour

Caractéristiques importantes

La forme de l’état

Singapour est une république parlementaire autoritaire. Le pouvoir autoritaire est exercé depuis le 27 août 2011 par le président M. Tan Tony. Un seul parti politique est autorisé, le Parti d’action populaire (PAP). Lee Kuan Yew, premier ministre avant l’indépendance du pays est devenu chef du gouvernement en 1965. Après l’élection en 1991 de Goh Chok Tong, le fils de Lee Kuan Yew, Lee Hsien Loong prend le pouvoir en 2004 et a été réélu Premier Ministre lors des dernières élections en 2011. De plus, la République de Singapour est un régime parlementaire monocaméral, c’est à dire que le pouvoir législatif est détenu par une chambre seulement, contrairement à la France qui dispose du Sénat et de l’Assemblée Nationale par exemple. La peine de mort est toujours appliquée sur l’archipel et les droits sont très restreints, notamment la liberté d’expression, ce qui rend très difficile l’émergence de nouveaux partis. Il s’agit cependant d’un régime stable et le gouvernement semble avoir à cœur le développement du pays. Une réussite économique qui a poussé les habitants à accepter cette démocratie autoritaire.

Les langues et les ethnies

La République de Singapour est un des seuls États au monde à avoir adopté 4 langues officielles. Il s’agit de l’anglais, du mandarin (chinois), du malais et du tamoul. La cité-État est officiellement quadrilingue. Bien qu’aucune langue ne soit majoritaire, l’anglais reste la langue utilisée dans l’administration et les affaires, pour rédiger les lois par exemple.

Ces quatre langues permettent néanmoins de communiquer avec la quasi-totalité des groupes ethniques. Énormément de minorités vivent à Singapour mais les chinois représentent 75% des résidents. Le gouvernement promeut cependant l’harmonie raciale de l’archipel.

La monnaie

La devise officielle de Singapour est le dollar de Singapour. Le taux de change (novembre 2015) est le suivant : un euro équivaut à 1.50 dollars de Singapour et 1 dollar de Singapour équivaut à 0,66 centimes d’euro. La vie est réputée sensiblement chère à Singapour par rapport à la Malaisie ou à l’Indonésie. Singapour a même été classée la ville la plus chère au monde en 2014 par « The Economist Intelligence Unit ».

L’IDH

L’indicateur de développement humain mesure la qualité de vie moyenne des habitants d’un pays. L’indice va de 0 à 1. Trois critères de développement humain sont ainsi pris en compte pour son calcul : la longévité (l’espérance de vie à la naissance – 81,2 ans), le niveau d’instruction (mesuré par le taux d’alphabétisation – 96,1%) et les conditions de vie (mesurées par le PIB et calculé en parité de pouvoir d’achat). Avec un IDH de 0,901 la République de Singapour s’est classée au 9ème rang mondial en 2014.

La démographie

Bien que la République de Singapour comprenne une soixantaine d’ilots, sa superficie est de 716km2 et en fait l’un des plus petits pays du monde. Avec 5,4 millions d’habitants, Singapour est l’un des pays présentant l’une des plus fortes densités de population au monde avec 7 800 habitants par kilomètre carré. De plus, le succès économique de Singapour attire les étrangers.

Des jardins sur la baie Problématique : Malgré sa petite taille, comment la République de Singapour est-elle devenue l’un des pays les plus développés de la planète ?  

Évaluation des risques politiques

Singapour est un état ayant adopté la forme d’une République. Ainsi, on retrouve une organisation avec un Président de la République et un Premier Ministre. De nos jours le Président est Tony Tan et le Premier Ministre est Lee Hsien Loong. Le Président ne possède qu’un rôle honorifique tandis que le Premier Ministre dirige vraiment le pays. Le Président est élu pour un mandat de 6 ans, tandis que le Premier Ministre remet son mandat en jeu tous les cinq ans, à chaque élection parlementaire. Le parlement Singapourien n’est composé que d’une seule chambre contrairement à de nombreux pays dotés d’un parlement bicaméral.

Le monde politique Singapourien est dominé depuis 1959, date à laquelle l’Empire Britannique dote Singapour d’une constitution propre, par le parti PAP (People’s Action Party). Ce parti a remporté les treize élections depuis 1959 avec une très large majorité à chaque fois. Ainsi en 2011 le PAP a remporté 81 sièges des 87 en jeu. Le PAP a mis en place à Singapour un régime plutôt autoritaire qui se focalise principalement sur le développement économique du pays et moins sur le développement social ou les libertés individuelles. Depuis 1965 le pays n’a connu que trois Premiers Ministres différents. Pour appuyer son emprise sur les institutions du pays, la presse est étroitement contrôlée et les manifestations très encadrées par la police. Le gouvernement a également le pouvoir de contrôler fortement son opposition politique en gérant notamment la création de nouveaux partis politiques. Cependant, malgré cette vision très personnelle de la démocratie, le régime en place reste relativement soutenu par la population qui reconnaît son rôle dans le développement économique exceptionnel du pays ces dernières décennies. Cependant on peut noter qu’un effritement de la popularité du PAP apparaît ces dernières années, avec l’émergence (légère et relativement contrôlée) du parti d’opposition : le Worker’s Party. Ce parti, plus à gauche sur l’échiquier politique que le PAP possède 6 sièges au parlement. Il séduit une part de plus en plus importante de la population déçue par le PAP, et sa politique uniquement axée sur l’économie et délaissant totalement les questions du logement (un enjeu majeur à Singapour lié au manque d’espace), du transport ou du coût de la vie.  Autre signe de changements importants dans la société Singapourienne, des manifestations ont eu lieu en 2013 pour dénoncer la politique migratoire du pays qui, pour pallier au manque de main d’œuvre locale, facilite l’arrivée massive de milliers de personnes venues des pays plus pauvres d’Asie. Les choses ont aujourd’hui changé, le gouvernement a pris des mesures. La société Singapourienne semble désormais avoir du mal à accepter un développement exploitant des populations pauvres et basé sur les avantages accordés aux entreprises multinationales. Dès lors le pouvoir se décida à modifier légèrement sa politique en mettant en place un plan pour lutter contre les inégalités. Le pouvoir met un point d’honneur à préserver l’unité du pays et la paix sociale, ce qui indirectement favorise le succès économique. Le pouvoir doit notamment gérer les tensions entre la communauté d’origine Chinoise et la communauté d’origine Malaise. Un des éléments clés dans lequel le pays investit pour lutter contre les divisions internes du pays est l’éducation. Un véritable système d’excellence est mis en place. En 2012, Singapour est classé 2ème au classement PISA en mathématiques et 3ème en sciences et en lecture. Cela démontre le succès de la politique du pays à ce sujet et favorise le bonheur et la prospérité des Singapouriens.

La natalité est également un des éléments clés de la politique de Singapour ces dernières années, car la population est vieillissante. Malgré tout, le taux de natalité reste l’un des plus faibles du monde avec seulement 1,19 enfant par femme en 2013 contre 2,1 en France. Pour inverser cette tendance, le gouvernement fait donc appel à une immigration soit très qualifiée, ou au contraire très peu qualifiée. Mais comme nous avons pu le voir précédemment, cette immigration est un sujet très sensible dans le pays.

Sur le plan judiciaire, le pays dispose d’une justice indépendante. La Justice est relativement puissante ce qui explique le faible taux de criminalité dans le pays. Cependant, des manquements aux Droits de l’Homme sont régulièrement observés et dénoncés par les ONG. Ainsi la peine de mort est toujours en vigueur dans le pays, les châtiments corporels sont également une pratique autorisée. L’homosexualité est également interdite dans le pays et les lois portant sur la liberté d’association et d’expression sont très restrictives. Ainsi la presse est régulièrement sujette à la censure. Selon le classement de Reporters Sans Frontière sur la liberté de la Presse en 2015 le pays est classé 153ème sur 180.

Le pays est également épinglé par Amnesty International pour le traitement réservé aux travailleurs pauvres issus des pays d’Asie comme l’Inde ou le Bangladesh. En effet, des trafics d’Êtres Humains sont régulièrement mis à jour, et la couverture sociale de ces travailleurs est inexistante. Ils sont d’une certaine manière, considérés comme des citoyens de seconde zone.

Globalement donc, l’environnement politique du pays est très stable et a permis au pays de se développer considérablement durant les 50 dernières années. Mais ce succès économique cache un certain de nombre de problèmes politiques majeurs que le pouvoir tente de régler en s’ouvrant peu à peu ces dernières années.

 

Évaluation des risques économiques et financiers

Lorsque la République de Singapour s’est séparée de la Malaisie en 1965 et lorsque les britanniques ont définitivement quitté le territoire en 1971, le gouvernement a mis en œuvre une politique d’industrialisation qui aujourd’hui, porte ses fruits.

Premièrement, le fait que le port de Singapour soit classé deuxième en termes de tonnage, de trafic de containers, de nombre de destinations desservies etc. dans les classements mondiaux confirme la place de carrefour du commerce international que tient la République de Singapour. De plus, le port serait amené à doubler de taille d’ici une quinzaine d’années.

Deuxièmement, alors le secteur primaire est quasiment inexistant du fait de l’absence de ressources naturelles et agricoles sur le territoire, le secteur des services représente trois quart du PIB (commerce, transport, communication). Le secteur industriel représente quant à lui 24% du PIB. Pour tirer un bilan sur la situation économique du pays, nous étudierons une multitude d’indicateurs relevant.

Le PIB par habitant en 2015 devrait atteindre 53 224 dollars (source : FMI et Banque Mondiale), s’agissant alors de l’un des plus élevés de la région. Cependant, le ralentissement de la croissance chinoise et la légère baisse de la demande européenne en produits asiatiques ont eu un impact direct sur l’économie de Singapour ces dernières années. Le taux de croissance du PIB a ralenti en 2014 (3,6%) et devrait continuer d’évoluer en 2015 avec des prévisions comprises entre 2,5% et 4%. Une baisse liée à la diminution des exportations, elles-mêmes principalement liées à une hausse des coûts de la main d’œuvre.

D’autre part, la République de Singapour a connu une augmentation générale et durable des prix de 2,4% en 2013, de 1,4% en 2014 et le taux d’inflation devrait repartir à la hausse en 2015, atteignant 2,5%. Bien que sous contrôle, l’accélération de l’inflation serait majoritairement causée par les actions du gouvernement singapourien. En effet, son objectif étant d’assurer la croissance et de maintenir la position compétitive de Singapour, le gouvernement souhaiterait avant tout renforcer le niveau de qualification de la population active. Les salaires ont donc évolué, le taux de chômage diminué (2%) et le nombre de travailleurs étrangers a sensiblement diminué. Par conséquent, les prix ont augmenté.

Le déficit budgétaire de la République de Singapour s’élevait à 3,29% du PIB en 2014 et devrait diminuer et ainsi représenter 1,15% du PIB pour l’année fiscale 2015 selon les prévisions. La dette extérieure de la République de Singapour est nulle. Elle reste inchangée à 0 dollar de Singapour (SGD) ce qui signifie que l’État ne doit rien aux prêteurs étrangers, ce qui laisse une manœuvre considérable au pays.

La balance commerciale de Singapour est quant à elle très excédentaire. En 2014, le pays a recensé un excédent commercial record de l’ordre de 76,4 milliards de dollars américains. En 2015, le solde commercial devrait atteindre 22% du PIB. Une situation prévisible du fait de la très forte ouverture du pays sur l’extérieur. En effet, il est difficile voire impossible pour l’archipel de développer son marché intérieur du fait de son étroitesse. Le commerce extérieur représente plus de 300% du PIB du pays, selon l’OMC. Singapour a ratifié de nombreux accords de libre-échange dans le but de faciliter les exportations ainsi que les importations. L’objectif étant de renforcer le rôle de Singapour en tant que hub mondial.

Pour finir, les réserves en devise sont importantes ; la devise s’est sensiblement appréciée au fil des années et reste relativement stable depuis 2014.

Pour conclure, le contexte économique de la République de Singapour est particulièrement intéressant à étudier puisque en une cinquantaine d’années, ce pays très pauvre du Tiers-monde est devenu l’un des pays où le revenu par habitant est l’un des plus élevés au monde. Il s’agit aujourd’hui d’une économie de libre marché, dans laquelle l’État est directement impliqué. La situation financière du pays reste très solide grâce au développement d’industries de pointe notamment. En outre, la politique fiscale très avantageuse de la République de Singapour attire de nombreux investissements directs étrangers. Cependant, le fait que Singapour soit économiquement très dépendante de l’économie internationale est un véritable danger. Lors de crises mondiales, c’est toute l’économie qui est menacée de s’effondrer.

Hôtel Marina Bay Sands à Singapour

Evaluation des risques géographiques et naturels

Le principal enjeu sur le plan géographique à Singapour est le manque de place. En effet, le pays est l’un des plus petits du monde avec une superficie de seulement 716 km² ce qui implique une densité très élevée avec 7800 habitants au km². Cela oblige le pays à construire en hauteur afin de loger toute la population et d’accueillir les activités économiques. Le caractère insulaire du pays est essentiel et impose cette optimisation de l’espace. Ce caractère insulaire est aussi la force de Singapour qui est un port majeur de l’Océan Indien, occupant une position stratégique à proximité de nombreux détroits faisant la liaison entre la Mer de Chine et le Golfe de Bengale et au cœur des zones d’influences des pays de la région (Chine, Indonésie, Malaisie, Inde).

Le climat du pays est tropical avec un taux d’humidité important et des températures élevées. Ce climat n’est donc à priori pas idéal mais pour contrer cela, le pays fait énormément appel aux climatiseurs. La consommation de ressources naturelles est donc très importante et le pays dépend en grande partie de la Malaisie pour son approvisionnement en énergie. En effet, le pays ne dispose pas d’importantes ressources naturelles dû à sa petite taille et à l’impossibilité de mettre en place d’importantes infrastructures comme une centrale nucléaire. Il est important de noter que ces derniers temps le pays multiplie la construction de bâtiments écoresponsables afin de limiter son impact sur la planète.

Le pays est sujet à différents phénomènes naturels qui représentent des risques pour le pays. Ainsi, le pays est régulièrement balayé par des typhons qui sont courant dans la région. Durant la période de la mousson, le pays peut également être touché par des inondations importantes. Les risques sismiques existent également même si en décembre 2004 le pays avait été épargné par le tsunami qui avait ravagé la région car protégé par l’île Indonésienne de Sumatra. De plus le pays bénéficiant d’importantes ressources financières, de nombreuses infrastructures lui permettent également de se protéger des risques naturels.

 

Évaluation du Hard power du pays

Le commandant en chef des forces armées est Tony Tan Keng Yam, président de la République et l’actuel ministre de la Défense est Ng Eng Hen. La structure des forces armées de Singapour se divise en trois parties : la Singapore Army (l’armée de terre), Republic of Singapore Navy (la marine) et Republic of Singapore Air Force (l’armée de l’air). Le service miliaire est obligatoire pour tous les hommes. Ng Eng Hen a récemment affirmé que la taille du pays importait peu, puisque la République de Singapour a toujours été supérieure en matière de connaissances, compétences, intelligence et technologie. En effet, les forces armées de Singapour comptent parmi les plus modernes du continent. La position géostratégique de la République de Singapour a toujours été un véritable atout et dans le but d’assurer la protection du pays, les « Five Power Defence Arrangements » ont été signés. Il s’agit d’accords ratifiés par le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle Zélande, la Malaisie et Singapour selon lesquels ces cinq États doivent se consulter en cas d’attaque ou de menace d’attaque extérieure.

Le poids du pays dans les institutions internationales n’est pas très important de par la taille du pays notamment. Cependant, la République de Singapour est membre de l’Organisation Mondiale du Commerce, de la coopération Asie-Pacifique, l’APEC et de l’ASEAN.

La République de Singapour est l’une des économies les plus compétitives du marché asiatique. Depuis plusieurs années, le gouvernement ne cesse d’augmenter le budget consacré à la recherche et à l’innovation dans le but de développer les secteurs à forte valeur ajoutée. De tels investissements ont permis à Singapour de se classer troisième au cours de ces dernières années, parmi 141 pays du monde entier selon une étude réalisée par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle s’appuyant sur de nombreux facteurs. Les programmes de financement des acteurs publics sont un donc véritable moteur pour le pays en termes d’innovation, de recherche et d’entrepreneuriat mais la politique fiscale très avantageuse joue également un rôle majeur. En effet, on qualifie parfois la République de Singapour de « Suisse de l’Asie ». Le nombre de banques étrangères privées qui se sont installées a considérablement augmenté. Singapour est la terre d’accueil idéale et peut être comparé à la Suisse.

 

Évaluation du Soft power du pays

Singapour a longtemps eu la réputation d’être l’une des villes les plus ennuyeuses du monde, très artificielle car très moderne et totalement tournée vers la finance et le commerce international. L’influence du pays en Asie ou dans le monde du point de vue culturel a longtemps été quasi nulle. Ainsi, dans les années 80 le pays ne possédait qu’un seul musée d’art. Depuis cette période, le pays s’est rendu compte de son déficit de notoriété, d’influence et d’attractivité sur le plan culturel et a investi lourdement pour créer de nouveaux lieux de cultures. Les différents gouvernements ont investi lourdement dans les arts avec pour ambition de devenir la « Florence du XXIème siècle ». Le terme Renaissance a même été utilisé à l’époque.

Le pays s’est également développé sur le plan touristique en devenant un pôle majeur de la région et en s’imposant comme un hub aéroportuaire en Asie du Sud, notamment via le développement de sa compagnie nationale Singapore Airlines. Aujourd’hui Singapour tend à concurrencer des destinations comme Dubaï, Monaco, Hong-Kong ou Macao. L’architecture est devenue un véritable argument pour la cité-état avec la construction de bâtiments emblématiques comme le musée des arts et des sciences ou encore le Marina Bay Hotel. Le pays a également décidé de mettre en valeur son patrimoine architectural ancien, héritage de son passé de colonie Britannique. En effet pendant des années le pays a rasé les vieux bâtiments pour construire des gratte-ciel par-dessus. Hors depuis une dizaine d’année, un plan de préservation des vieux quartiers de la ville a été mis en place.

Sur le plan sportif, le pays ne brille pas particulièrement au niveau international. Il participe aux Jeux Olympiques d’Eté tous les 4 ans. Cependant, le pays bénéficie d’une vitrine unique depuis 2008 avec la tenue chaque année du Grand Prix de Formule 1 en plein cœur de la ville. Il s’agit du seul Grand Prix de nuit, ce qui permet à la ville de revêtir ses plus beaux atouts. Ici le pays cherche clairement à augmenter sa notoriété et à se positionner clairement face à Monaco et son Grand Prix mythique.

Aujourd’hui Singapour n’est plus seulement une ville dédiée aux affaires mais également une ville à vivre. Le pays est devenu un pôle touristique et culturel majeur en Asie, attirant des touristes et des expatriés du monde entier venus chercher un dynamisme hors-du-commun. Le brassage culturel sur place est unique et les opportunités sont nombreuses dans ce petit pays. L’attractivité du pays et son pouvoir de séduction ont été décuplés ces dernières années.

Casinos En Ligne À Singapour

Évaluation des Casinos En Ligne À Singapour : Lois, Régulations Et Opportunités

Les casinos en ligne à Singapour ont évolué dans un environnement législatif complexe, où les lois locales et étrangères façonnent l'accessibilité et le fonctionnement de ces plateformes. Comprendre cet écosystème est crucial pour les joueurs cherchant à explorer cette forme de divertissement numérique dans le pays. La législation singapourienne sur l’industrie iGaming est régie par le Remote Gambling Act de 2014, qui vise à réguler et à contrôler les jeux d'argent à distance. Cette loi interdit aux opérateurs de pari basés à Singapour de proposer leurs services aux joueurs résidents locaux sans autorisation officielle de la Gambling Regulatory Authority (GRA). De même, les parieurs sont tenus de ne pas jouer sur des plateformes non autorisées. Cette approche rigoureuse vise à décourager le divertissement excessif et à prévenir les problèmes liés au jeu compulsif.

Singapour met en place des mesures pour empêcher l'accès à des sites de jeux en ligne étrangers non autorisés, en renforçant le contrôle sur l'industrie et en protégeant les résidents des risques du divertissement non réglementé. Malgré ces restrictions, certains opérateurs internationaux restent accessibles via des réseaux privés virtuels (VPN), bien que leur utilisation pour contourner les règles puisse être sanctionnée. Cette approche vise à maintenir la conformité avec la législation locale et à limiter les effets néfastes du jeu en ligne non réglementé sur la population. Les autorités de Singapour surveillent de près l'évolution de la situation et prennent des mesures pour adapter leur stratégie en fonction des nouveaux défis et des avancées technologiques. En conséquence, les joueurs et les opérateurs de casinos en ligne doivent être conscients des règles en vigueur et des risques associés à la violation de la réglementation sur les jeux d'argent virtuels à Singapour. Une compréhension claire de ces normes peut aider à garantir une participation responsable et légale dans l'industrie iGaming dans le pays.

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Lorsqu'il s'agit de choisir un casino en ligne à Singapour, la fiabilité et la sécurité sont des priorités absolues. Les joueurs doivent rechercher des plateformes réglementées par des autorités de jeu réputées, telles que la:

  • Gambling Regulatory Authority
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Une licence valide garantit que le casino opère dans le respect des normes éthiques et légales. De plus, la sécurité des données est essentielle pour protéger les informations personnelles et financières des joueurs contre les cybermenaces. La technologie de cryptage SSL (Secure Socket Layer) est un indicateur clé de la sécurité d'un casino en ligne. Enfin, l'équité des jeux est primordiale pour assurer une expérience de pari équitable. Les opérateurs qui utilisent des générateurs de nombres aléatoires (GNA) certifiés par des organismes indépendants garantissent que les résultats des jeux sont aléatoires et non manipulés.

Conclusion

En conclusion on peut dire que Singapour a pu dépasser les défis qui s’imposaient à elle de par sa petite taille et sa situation géographique au cœur des plus grandes puissances Asiatiques. Pour cela elle a d’abord mis en place un système politique autoritaire qui a géré économiquement le pays de la manière la plus saine possible. Le pays a su tirer profit de sa situation au cœur de l’Asie pour devenir un port important de cette région et en attirant les entreprises multinationales à installer leurs sièges régionaux. L’optimisation de l’espace disponible a également été une des clés du succès du pays afin de rendre son fonctionnement le plus efficace possible. Les risques naturels limités ont également favorisé son développement.

Dernièrement le pays a lourdement investi dans les hautes technologies et dans des secteurs comme le tourisme afin de se rendre toujours plus attractive et de lutter contre les autres pays de cette région en pleine expansion économique.

Ce développement unique ne doit pas cacher les défis et les difficultés auxquelles le pays est ou sera confronté comme l’apparition d’une contestation récente du pouvoir ou les divisions ethniques du pays.

Bibliographie

 

  • Articles de presse

 

  • Les Echos

http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/singapour/indice-de-developpement-humain-idh.html

http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/021447980886-a-singapour-les-projets-dinfrastructure-attirent-les-pme-industrielles-tricolores-1171450.php

 

  • Le Monde

http://singapour.blog.lemonde.fr/2012/02/12/l’harmonie-raciale-comme-fondement-social/

 

  • Huffington post

http://www.huffingtonpost.fr/2012/12/10/pays-plus-riches-monde-forbes-qatar_n_2269623.html

 

  • The diplomat

http://thediplomat.com/2015/07/singapores-biggest-military-challenge/

 

 

  • Revues et encyclopédies

http://www.lemoci.com/fiche-pays/singapour/

http://www.universalis.fr/encyclopedie/singapour/

 

 

  • Radios/émissions

http://www.rfi.fr/emission/20110629-langues-parlees-singapour

http://ddc.arte.tv/cartes/319

http://www.arte.tv/guide/fr/049881-011/le-dessous-des-cartes

 

 

  • Sites officiels

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/singapour/presentation-de-singapour/article/composition-du-gouvernement-2963

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/singapour/presentation-de-singapour/

http://www.globaltrade.net/international-trade-import-exports/m/c/market-reports/Singapore.html

http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Singapour

http://www.statistiques-mondiales.com/singapour.htm

https://www.ecb.europa.eu/stats/exchange/eurofxref/html/eurofxref-graph-sgd.en.html

http://www.tradingeconomics.com/singapore/external-debt#

http://www.statista.com/statistics/379466/singapore-budget-balance-in-relation-to-gdp/

http://www.wipo.int/econ_stat/fr/economics/gii/index.html

http://politiques-innovation.org/wp-content/uploads/2014/02/SMM13_033.pdf

http://index.rsf.org/#!/

 

  • Livres

Singapour, La cité-Etat ambitieuse, par Rodolphe De Konick.

Singapour : un modèle de démocratie ? Par Gérard-Marie Henry.

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